Entre terre et ciel, un jour j’étais riche comme Crésus
Mais la nuit est passée par là, je n’ai rien vu venir
Le ciel m’était tombé dessus, peut-être comme Jésus
Les bras en croix, je voulais certainement en finir
Dans mes veines, coulent encore quelque goutte d’or
D’un poison endormi, dans le puits de mon âme
Je vois souvent des ombres cachées à travers le miroir
J’ai embrassé la mort dans des yeux en flamme
Des amis, des frères, n’ont jamais voulu me croire
Nous étions morts de rire, un pied de nez à la vie
Voyages incertains, noyés dans les lueurs des trottoirs
A attendre une bouée de sauvetage, au lieu de la folie
Dans mes nuages blancs, je me prenais pour un archange
Mais à la face du ciel, je n’étais qu’un enfant pauvre
De vagabondages en raccommodages, j’ai suivi un songe
Jusqu'au nouveau jour, où j'ai repris le goût de vivre.
Sic Luceät