dimanche 16 mai 2010

l'attente




J'étais là, mais jamais tu ne l'as su. Je t'ai regardé vieillir, en te soufflant les heures.
De l'autre côté de ton âme, tu parlais tout bas, en pleurant parfois, tu disais ces mots là; "pourquoi, il ne vient pas, pourquoi il ne viendra jamais, j'aimerais tellement qu'il arrive, qu'il vienne, qu'il existe, qu'il ne soit plus ce rêve, , qu'il me prenne par la main, par les hanches, qu'il caresse mon cou, qui descende délicatement ses mains de velours, sur mes seins, mon ventre, mes cuisses, mes ..., mais tout est écriture,  petit monde imaginaire, pourquoi tu n'existes pas, pourquoi je t'aime tant. il me semble de t'avoir vu, de t'avoir reconnu, mais quand je lève les yeux, c'est un vide, un monde livide, tu n'es pas là, pourquoi, pourquoi , faut-il que je rêve encore de tout cela, pourquoi, je dois me promener dans ces lieux inconnus, où je sens ta présence, où j'entends cette voix, ta voix peut-être, qui me guide, qui me suit, oh je ne sais plus. Pourquoi, à chaque détour, à chaque coin de rue, chaque intersection, à chaque carrefour, je suis attirée, comme un aimant, comme un amour, comme une force venue de je ne sais où, qui me force à traverser les lignes, à passer les frontières, à courir dans la nuit, à me déshabiller dans mon lit, en me disant, qu'il va venir, qu'il va revenir, qu'il va me prendre dans ses bras,










vendredi 5 mars 2010

A la limite





Entre terre et ciel, un jour j’étais riche comme Crésus
Mais la nuit est passée par là, je n’ai rien vu venir
Le ciel m’était tombé dessus, peut-être comme Jésus
Les bras en croix, je voulais certainement en finir

Dans mes veines, coulent encore quelque goutte d’or
D’un poison endormi, dans le puits de mon âme
Je vois souvent des ombres cachées à travers le miroir
J’ai embrassé la mort dans des yeux en flamme

Des amis, des frères, n’ont jamais voulu me croire
Nous étions morts de rire, un pied de nez à la vie
Voyages incertains, noyés dans les lueurs des trottoirs
A attendre une bouée de sauvetage, au lieu de la folie

Dans mes nuages blancs, je me prenais pour un archange
Mais à la face du ciel, je n’étais qu’un enfant pauvre
De vagabondages en raccommodages, j’ai suivi un songe
Jusqu'au nouveau jour, où j'ai repris le goût de vivre.

Sic Luceät 







mercredi 17 février 2010

Un coke bien glacé ...




Un coke glacé, assis sur la terrasse
Je prends le temps qui passe
Le ciel est bleu comme la mer
Y a d’la joie, dans le fond d’l’air
Des filles fun surfent, bronzent
D’autres sur les planches se dépensent
Quand les chats sont à la pêche
Les petites souris se dépêchent
Je leur souris, du coin de l’œil
Derrière mes lunettes de soleil
Je me mettrais bien à nu, sans me faire voir
Dans ce théâtre de rue, être ce Casanova
Avec la magie des mots, des gestes
Jouer du violon, j’ai de beaux  restes
Faire comme ci, faire comme au cinéma
Pour un faux rire, il faut rire aux éclats
Je t’offre un verre, dans un grand verre ?
Whisky coca une paille, on bulle à l’envers
Tes yeux pétillent, frétillent à chaque gorgée 
Je sens que La mer monte, ton collier se perler
Ta peau de sable me couvre plein de désirs
Au vent du soir, des douceurs, nous chavirent
La nuit vient, et elle me prend par la main
Dans le lit des rêves, on dérive en chemin

Sic Luceät





vendredi 12 février 2010

Je suis l'arme




 





Pour toute prière, je m'envoie en l'air
J'ai un cœur de pierre, une âme fière
Un homme, mon frère, pour te servir
Je n'ai peur des armes même amères


Pour toute prière, je t'envoies en l'air
Tu rejoindras les ombres de lumière
Tout Mon ciel est un champs de guerre
Dieu me souffle son feu, Ordre solaire


Pour toute prière, Tu n'es que poussière
Dans le marbre blanc de notre mémoire
On a bu Le sang du christ tel un vampire
Au glas de l'église, du dernier jour



Pour toute prière, tout n'est que poussière
Un monument de gloire pour les militaires
De la haine humaine, et de l'amour à mort
Je suis l'arme, d'une balle en plein cœur




Sic Luceät


Sic Luceät


Livre photographique de Sic Luceät (242 pages)

Acheter Lumière au fond mon oeil